Petite histoire de l'agriculture en Sologne

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Forêt, étangs, la Sologne a une image de terre inculte et insalubre. Elle est bien connue pour ses activités de chasse et de loisirs. Malgré un potentiel de production naturellement limité, l’agriculture a réussi à se faire une place en Sologne mais pas à n’importe quel prix. Par un travail incessant, par la création d’étangs pour assainir les terres engorgées d’eau après l’abattage des arbres, le paysage s'est parsemé de trouées dans le manteau forestier.

  L’agriculture solognote se caractérisait par un système de production diversifiée : élevage ovin et bovin pour la production de viande et de lait, production de céréales, maraîchage, viticulture au sud-ouest, en Sologne viticole.
  Depuis quelques décennies, la déprise agricole est apparue en Sologne. Les surfaces cultivées disparaissent au profit d’un enfrichement et d’un boisement progressif suivant la dynamique naturelle. Les friches et les forêts constituent près de 50 % de la superficie de certaines communes comme Neuvy, Thoury ou encore Souesmes. D’autres, comme Salbris, ne comptent plus aucun agriculteur à titre principal.
  Aujourd’hui, l’agriculture en Sologne est 
rélictuelle et se caractérise par un mode d’exploitation extensif. En 1997, la jachère, devenue la principale « culture », occupait près d'un hectare sur cinq.  

  D'une manière générale, le mouvement de spécialisation ou d’intensification a été un échec en Sologne et n'a pas limité la déprise agricole.

Pourquoi un tel changement ?

Depuis 50 ans, l’agriculture a subi de nombreuses transformations (mécanisation…), les conditions de vie ont évolué. Les facteurs de déprise sont multiples :

Des conséquences multiples

 La déprise agricole en Sologne entraîna des conséquences à plusieurs niveaux (agricole, environnemental, touristique…).